Cette tragédie est ancrée dans notre inconscient collectif. En juillet 1816, alors qu’elle fait route vers le Sénégal, la frégate La Méduse s’échoue sur un banc de sable. Le capitaine, les officiers et les notables prennent place dans les canots de sauvetage. Un radeau est construit pour évacuer le reste de l’équipage. 152 personnes s’y entassent : leur errance sera marquée par des actes de mutinerie, de cannibalisme et de nombreuses noyades. Seule une dizaine d’entre eux survivront.
S’appuyant sur les témoignages et les écrits des survivants, le collectif rouvre le procès de ce drame maritime. Avant que la poésie de Fernando Pessoa ne se mêle à la peinture (réalisée en direct) de Baptiste Bordes et aux paysages musicaux de John Kaced. Les Bâtards Dorés nous transportent sur le radeau, nous font basculer dans l’abysse : au coeur des débordements de la comédie, de la performance et de l’expérimentation.

Production : collectif Les Bâtards Dorés

Avec le soutien : Office Artistique de la Région Nouvelle-Aquitaine, Studios de Virecourt en partenariat avec La Loge – Paris, Iddac – agence culturelle du Département de la Gironde, Compagnie Dodeka

Lauréat du prix du Jury Impatience 2017 et du prix du Public Impatience 2017