Image principale du spectacle Il Capitale
Les Célestins, Théâtre de Lyon
Saison 24/25

Il Capitale. Un libro che ancora non abbiamo letto

Kepler-452, Enrico Baraldi, Nicola Borghesi
Image principale du spectacle Il Capitale
  • LieuCélestine
  • Durée1h40
  • Tarifsde 8 à 26 €
  • langueen français et en italien surtitré
Une usine promise au démantèlement dans l’Italie d’aujourd’hui ? Les salariés occupent leur terrain de travail. Avec des acteurs mobilisés à leurs côtés, ils rejouent cette dérive du capitalisme, le poing levé.

Présentation

Le 9 juillet 2021, en banlieue de Florence, plus de 420 travailleurs de GKN, usine qui produisait des arbres d’essieux pour le secteur de l’automobile, sont licenciés par simple email. L’entreprise a été rachetée par un fonds financier. Cette énième illustration d’un capitalisme débridé va se muer en acte de solidarité. C’est la plus longue occupation d’usine de l’histoire italienne.

Chacun se relaie, nuit et jour, pour sauver le stock de matériel et empêcher la délocalisation. D’autres citoyens les rejoignent. Parmi eux, des membres de la compagnie de théâtre d’Émilie-Romagne, Kepler-452.

Avec quatre ouvriers, les artistes racontent le bruit des machines, les odeurs abritées dans ce gigantesque hangar, ils montrent les gestes sans cesse répétés. Ils documentent également ce qu’ont été ces mois de sit-in, comment les réunions, les manifs, les discours se sont organisés.
Ainsi, ils renversent leur rapport au temps. Soudainement, il est différent. Il devient aussi celui du théâtre et de cette pièce que la compagnie bolonaise a construit en écho aux mille pages du Capital de Marx, « un livre que nous n’avons pas encore lu » précisent-ils en sous-titre, mais dont ils incarnent les enjeux.

Distribution

avec Nicola Borghesi, Tiziana De Biasio, Mario Berardo Iacobelli ou Massimo Cortini ou Alessandro Tapinassi, Francesco Iorio, Dario Salvetti – GKN Workers Factory Collective

En images

Mentions de production

Production : Emilia Romagna Teatro ERT / Teatro Nazionale

Remerciements à Stefano Breda et à la Cantière sociale Camilo Cienfuegos à Campi Bisenzio

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