Elise Toïdé
Entre Brooklyn et son Sud natal, Elise Toïdé cherche à capturer les doutes et les rêves. Elle saisit des moments suspendus où l’intranquillité et le désarroi convient la légèreté. Le temps qui passe, la perte et ce qui persiste malgré tout sont au cœur de sa démarche artistique.
Elise Toïdé capte des choses simples mais, en les percevant autrement, les inscrit dans sa propre mythologie. Chaque image m’amène à un rêve, à une fiction comme un scénario visuel, comme une sorte de rébus qui prend forme peu à peu.
Le choix des Célestins
Pour illustrer la saison 24/25 des Célestins, nous avons choisi son travail, notamment des images issues de son ouvrage Les Vagues. Premier tome d’une trilogie, cette série explore à la fois la fragilité des êtres vivants et leur résilience dans un monde hostile. Ici, ce qui fait l’histoire, c’est justement ce qui n’est pas dans l’image, ce que le spectateur va y ajouter, imaginer.
Le travail d’Elise Toïdé explore le temps, la vulnérabilité, notamment à l’adolescence, période des grandes métamorphoses. Les jeux s’achèvent, les questionnements naissent. Elise Toïdé approche avec pudeur ce basculement parfois si difficile. L’intime est également social et politique, et il est au cœur des spectacles de la saison : des récits de destins, de mémoires qui touchent à l’amitié, la famille, l’amour, la violence, la mort, le genre…
Ici, ce qui fait l’histoire, c’est justement ce qui n’est pas dans l’image, ce que le spectateur va ajouter, imaginer. Comme un trait d’union entre l’art et la vie, entre la fiction et le réel, fil conducteur de notre saison.